« Les lueurs de la peinture ne donnent pas toujours aux arbres et aux maisons la couleur de nos souvenirs, mais celles de nos exigences. Les ciels d’été et de printemps s’ouvrent au-dessus des paysages que nous avons crus morts. Le fleuve est là. Son existence compte, comme celle d’un être aimé dont la présence nous devient chère. Pas seulement son corps, mais ce que traduit son regard. Pas seulement le port, mais la liberté de la mer. Le monde est là, que les apparences ne nous cachent plus. Le monde de la peinture. »
Bernard Ponty